Je remercie énormément Catherine 75 pour les paroles du nouvel album de Jean-Luc, et ce dernier pour son accord. Mille mercis

1/ As tu

 
As-tu chaque soir aux lèvres,
Mon nom comme une ombre planante,
As-tu le doute et le ciel,
Comme la foudre, un immense azur
Avec un million de routes,
As-tu perdu le sens et tes yeux qui m’envoûtent
 
Refrain
As-tu la pluie, comme chaque automne,
Qui te parle quand la fin est proche,
As-tu la foi, que je te donne,
Quand sur tes lèvres je m’abandonne
As-tu,
As-tu perdu le sens et tes yeux,
Qui m’envoûtent, sont-ils aussi si bleus qu’au premier jour,
As-tu mal comme moi, quand ton esprit se retourne,
Vers ces années qui courent,
Avec un million de routes,
As-tu perdu le sens et tes yeux qui m’envoûtent
 
Refrain
As-tu la pluie, comme chaque automne,
Qui te parle quand la fin est proche,
As-tu la foi, que je te donne,
Quand sur tes lèvres je m’abandonne
 
As-tu…
As-tu la nuit, qui te pardonne,
Lorsque j’ai mal, quand je m’isole,
As-tu la foi, que je te donne,

 Quand sur tes lèvres je m’abandonne 

2/ POUR UN HOMME

 

Jour après jour on se regarde
On se connaît, on se devine
Comme on se farde
On ne dit rien, rien d’inutile
Rien qui ne vaille un mot de trop
Rien de futile
On voudrait tant laisser tomber
Le masque qu’on doit porter
On n’apprend pas à dire Je t’aime
Pour un homme
Tout est si difficile à dire
Et la douleur et le plaisir
Pour un homme
On se doit d’être chargé d’efforts
Rien d’autre à faire que d’être fort
Comme un homme
 
Au jour le jour
On doit savoir tant se garder
Que se donner, se protéger
On se méfie du temps qui passe
De nos faiblesses qui nous regardent
Toujours en face
On aimerait tant laisser tomber
L’armure qu’on nous fait porter
On n’apprend pas à dire Je t’aime
 
Pour un homme
Tout est si difficile à dire
Et la douleur et le plaisir
Pour un homme
On se doit d’être chargé d’efforts
Rien d’autre à faire que d’être fort
Comme un homme
 
On n’apprend pas à dire Je t’aime
On ne dit pas qu’on a le droit
Parfois de plier sous le poids
D’être fragile
D’être fragile
Et d’être un homme
 
Mais pour un homme
Tout est si difficile à dire
Et la douleur et le plaisir
Pour un homme
Tout ce doit d’être chargé d’efforts
Rien d’autre à faire
Que d’être fort
 
Oui pour un homme
Tout est si difficile à dire
Et la douleur et le plaisir
Tout ce doit d’être chargé d’efforts
Rien d’autre à faire que d’être fort
Comme un homme

3/ LA CASSE
 

C’est une vitrine qui explose
Comme un navire contre la glace
C’est la violence en overdose
Qui te fait voir la mort en face
C’est la Madone qu’on pulvérise
A coup de cris et de Nunchak
Elle a ses dieux et ses églises
Elle est blanche, elle est beur ou black
 
La casse
Elle fait monter dans le rouge
Les aiguilles de ton cœur
C’est avec elle que j’ai grandi
Mais elle ne m’a jamais fait peur
Et là dans les griffes
De ses nuits
J’suis prêt à replonger tout à l’heure
 
C’est le phoenix de la légende
Qui fait l’amour avec le mal
Un ange qui renaît de ses cendres
Pour incendier des cathédrale
 
C’est le désert froid de l’enfer
L’artiste qu’on a sacrifié
Le premier sang de cette guerre
Une balafre à sa liberté
 
La casse
Elle fait battre tes tempes
Comme un marteau piqueur
C’est avec elle que j’ai grandi
Mais elle ne m’a jamais fait peur
Et là dans les griffes
De ses nuits
J’suis prêt à replonger tout à l’heure
 
Et même quand j’ai mordu la poussière
Je n’ai mis qu’un seul genou à terre
 
C’est avec elle que j’ai grandi
Mais elle ne m’a jamais fait peur
Et là dans les gris
De ses nuits
J’suis prêt à replonger tout à l’heure
 
La casse
Et même si avec le temps,
Avis aux amateurs,
ça casse
Il n’est pas né celui qui m’emmènera un jour
A la casse
A la casse
 

4/ ALLAN

 

Ah tiens t’es là Allan
Perdu dans ce bar si tard
Qu’est-ce que tu fous Allan ?
L’insomnie du désespoir
Elle ne reviendra pas
Et c’est tant mieux pour toi
Voilà c’est fini Allan
Allez on boit aux femmes
Champagne
 
Déconne pas Allan
Ce soir je reste avec toi
T’es tombé en panne
Le chagrin, les filles
Les bleus à l’âme
Je connais ton drame
Un coup on perd
Parfois on gagne
Un mec comme toi, Regarde
Fort comme un roc, une montagne
Champagne
 
Y en a mille comme elle
Amoureuses et aussi belles
T’as qu’à tendre les bras
Pour te voir pousser des ailes
Elle ne te méritait pas
Je l’ai déjà payé crois moi
Plombé comme un soldat
Mais ce soir elle ne nous aura pas l’âme
Cécilia
D’être frères d’armes
Allan
 
Donne moi un peu de ta peine
Ta douleur c’est la mienne
Je sais partager le pire
Je voulais te le dire
Prends garde à toi Allan
Je veux pas qu’elle te casse comme moi
Elle m’a fait si mal
Quand elle est partie pour toi
Et tu vois
Si elle pleurait devant moi
Ça ne me ferait ni chaud ni froid
Ah le temps qu’ils fanent
Le parfum, l’envie et les femmes
Allan
Allez Champagne
 
Il est trop tard Allan
Faut rentrer, faut brûler ces larmes
Un dernier verre si tu veux
Tu dormiras chez moi
On laisse pas tomber un frère
Même si il a perdu la guerre
T’es mort, elle reviendra pas
C’est fini, On s’en fout
Oublie là Allan
Moi je serais toujours là pour toi
Comme un frère
Allez viens
Allan
Viens
Allan

 

5/ MON PLUS BEAU SOUVENIR

 
On a rangé un peu de nos jeunesses
Et oublié les bagages et le reste
J’ai retrouvé en esquissant ce geste
Mon plus beau souvenir
Ce début mars
Aussi froid qu’un décembre
De tout là haut
Elle me voyait descendre
Et j’ai compris que je ne ferais qu’attendre
Ce plus beau souvenir
 
Que ton cœur se rassure
Il y avait comme écrit
Dans ses yeux bleu d’azur
Mon plus beau souvenir
Peu importe ce qu’on pense
Ce qu’on n’avait pas dit
C’était la renaissance
De mon plus beau souvenir
 
J’ai retrouvé mes fichues habitudes
Eperdument épris de solitude
Et me laissant gagner de certitudes
Délaissant ce souvenir
 
Mais à vouloir oublier son passé
Celui-là même qui nous faisait rêver
Comme ce souvenir
Qui ne voulait pas passer
Mon plus beau souvenir
 
Que ton cœur se rassure
Il y avait comme écrit
Dans ses yeux bleu d’azur
Mon plus beau souvenir
Peu importe ce qu’on pense
Ce qu’on n’avait pas dit
C’était la renaissance
De mon plus beau souvenir
 
Mon plus beau souvenir
 

6/ HORIZON ROUGE
 

J’ai couru sur les dunes
J’ai lancé des éclairs
Je me suis perdu
Dans ces horizons rouges
Je passe à jeter mon corps
Dans ces temps qui hurlent
 
Dans ces années que je brûle
Dans ces secondes que je jette
Dans l’océan du doute
Et tu t’es mise à rire
L’écho de ta gorge
Comme le son de l’aurore
 
Et la mort
Oh la mort
N’aura plus d’envie
 
Je vois la mer qui brûle
J’ai dansé sur la brume
J’ai rêvé d’amour pur
Et quand ma main
S’est posée sur ta nuque
Comme le froid des enclumes
 
 
Tu as tué l’aventure
J’ai cassé mes artères
J’ai volé des armures
Et je me suis souvenu
Des promesses d’azur
Qui ont glacé mes hivers
 
Et la mort
Oh la mort
N’aura plus d’envie
 
Car la mort
Oui la mort
N’aura plus envie
 


7/ SILENCE

 

Silence
Au fond des océans
Laqué de sable bleu
Silence
Etrange qui brûle
Dans la gorge
Des mers au sud
Les requins dorment
Epuisés sur le flanc
L’Œil comme un sabre d’hiver
Et naissent à la mort
Comme d’autres s’envolent et dansent
Silence au fond
C’est toi qui regarde
Qui ne me voit pas
 
Je t’entends des yeux
Je te prie des regards
Je couche chaque côte
Sur la plage face à l’horizon
Sans tache, sans encre
Sans fond, sans tes bras
Qui me poussent
Au milieu des poissons
Pilotes obscurcis par le doute
Epuise en songe
Je sais que je suis mort
 
Silence
Au fond des océans
Silence
Quand c’est toi qui regarde
Silence
Au fond des océans
Sans fond, sans tes bras qui me poussent
Au milieu des poissons
Pilotes obscurcis par le doute
Epuisé en songe
Je sais que je suis mort
 
Silence !


8/ OFFRANDES A LA NATURE

 

 
Nature au cœur profond
Sur qui les cieux reposent
Nul n’aura comme moi
Si chaudement aimé
La lumière des jours
Et la douceur des choses
L’eau luisante
Et la terre où la vie a germé
La foret, les étangs et les plaines fécondes
Ont plus touché mes yeux
Que les regards humains
Je me suis appuyé à la beauté du monde
Et j’ai tenu l’odeur des saisons
Dans mes mains
 
J’ai porté vos soleils
Ainsi qu’une couronne
Sur mon front plein d’orgueil
Et de simplicité
Mes jeux ont égalé les travaux de l’automne
Et j’ai pleuré d’amour aux bras de vos étés
 
Je suis venu à vous
Sans peur et sans prudence
Vous donnant ma raison
Pour le bien et le mal
Ayant pour toute joie et toute connaissance
Votre âme impétueuse aux ruses d’animal
 
Comme une fleur ouverte où logent des abeilles
Ma vie a répandu
Des parfums et des chants
Et mon cœur matineux est comme une corbeille
Qui vous offre du lierre
Et des rameaux penchants
 
Soumis ainsi que l’onde
Où l’arbre se reflète
J’ai connu les désirs qui brûlent dans vos soirs
Et qui font naître au fond du cœur des hommes et des bêtes
La belle impatience et le divin vouloir
 
J’ai porté vos soleils
Ainsi qu’une couronne
Sur mon front plein d’orgueil et de simplicité
Mes jeux ont égalé
Les travaux de l’automne
Et j’ai pleuré d’amour aux bras de vos étés
 
Je vous tiens toute vive entre mes bras, Nature
Ah faut-il que mes yeux s’emplissent d’ombre un jour
Et que j’aille au pays
Sans vent et sans verdure
Que ne visitent pas la lumière et l’amour
 

 

9/ DANSE MA GITANE

 

 

Seul dans ma loge
Comme un chanteur fatigué
Je visitais les ombres du passé
Et les bruits de la ville
Sonnaient comme une larme
J’attends cette fille
Qu’elle entre dans le bar
 
Danse, danse ma gitane
Et que les dieux, que les dieux nous damnent
Allez danse, danse ma gitane
 
Seul dans ma loge
Comme un vaisseau échoué
Les musiciens se sont tous barrés
Une scène déserte
Et quelques fans obstinées
Juste un artiste qu’on a sacrifié
Et cette femme que j’ai croisé
Danse, danse ma gitane
Que tous les dieux, que tous les dieux me damnent
 
Viens, viens ma gitane
Viens sauver, viens sauver ma âme
 
Danse, ma gitane
Que tous les dieux, que tous les dieux me damnent
Que tous les dieux, que tous les dieux me damnent
Danse, danse ma gitane
Que tous les dieux me damnent
 

10/ MELANCHOLADY

 

Je suis revenu Lady
Au rendez-vous de nos délits
Sous ce dahlia maudit
Où tu m’as dit ma Milady
Ton absence me rend fou
Ton silence me prend tout
Dans un cri qui tombe à genoux
 
Lady je m’abandonne
A cette maladie d’automne
Qui tue ma vie
Que je nomme
Ma Mélancholady
 
Tu as disparu Lady
Loin de nos jeux, nos interdits
La véranda s’ennuie
Sans nos secrets nus
Qui m’incendient
Ta distance me rend fou
Ta violence me prend tout
Dans un cri
Qui tombe à genoux
 
Lady je m’empoisonne
A cette maladie d’automne
Qui tue ma vie
Et que je nomme
 
Lady je m’abandonne
A tes adieux d’automne
Qui tuent ma vie
Et qui résonnent
En Mélancholady
 
Mais je t’attendrais Lady
Tous les jeudis, le jour et la nuit
Sous ce dahlia maudit
My Lady
Lady que tu me pardonnes
Pour cette mélodie d’automne
Que je te dédie
Que je nomme
Ma Mélancholady
 

11/ MENTEUR

 

Celui qui dit
Qui ose
Qui ose
Des choses
Mais ne les fait pas
Il ferait mieux
De se taire
Et puis faire
Ces choses que tu n’attends pas
 
Celui qui dit
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Mais qui n’y croit pas
Devant ces théorèmes
Ces dilemmes
C’est idem
Surtout n’y crois pas
 
C’est un menteur
Menteur, tricheur
Il donne des rendez-vous
S’il t’appelle
Crie au secours
 
Celui qui dit
Je suis fier
De tout faire
Pour te plaire
Mais ne le fait pas
Tu sais qu’il exagère
Prêt à tout
Pour te plaire
C’est n’importe quoi
 
Celui qui dit
Les tabous
Bout à bout
On s’en fout
Mais qui n’assume pas
Devant la moindre émotion
Ce champion
Est bidon
Tu ne le crois pas
 
C’est un menteur
Un peu tricheur
Il donne des rendez-vous
S’il t’appelle
Crie au secours …
C’est un menteur
Un peu tricheur
 
Pour un dîner
Aux chandelles
Il t’appelle
Te rappelle
Y a danger pour toi
Celui là n’est qu’un voleur
De bonheur
De couleurs
Il se moque de toi
 
Celui qui dit
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Mais qui n’y croit pas
Celui là quand bien même
C’est le même
C’est idem
Surtout n’y crois pas
 

12/ MARIE AICHA

 

Elle était tombée follement amoureuse de lui
Il la faisait rire
Il était beau même trop gentil
Elle, pour lui faire plaisir
Elle surveillait sa ligne
Tous les jeudis elle allait à la piscine
 
Elle réalise
Qu’elle s’est trompée d’histoire d’amour
Elle voudrait faire demi tour
Elle appelle au secours
Elle a honte d’être une femme
Perdue dans son chagrin
Insultes et violence au quotidien
 
Elle s’appelle Marie Aicha
Jamais son prince viendra
Elle a peur de lui
Aicha Marie
Elle n’est plus là, elle n’est plus là
Aujourd’hui 14h50
Près de la Place d’Italie
Il programme son portable
Et puis le met sur messagerie
Au fond d’un petit hotel
En plein après midi
Il fait l’amour
Avec sa meilleure amie
 
Mariée sur un malentendu
Et pour le pire
Même si tous les coups sont permis
Faut jamais rien dire
Elle connaît plus souvent les urgences dans la nuit
Que les plages d’Ibiza,
Les bals de minuit
 
Elle s’appelle Marie Aicha
Jamais son prince viendra
Elle a peur de lui
Aicha Marie
Elle n’est plus là, elle n’est plus là
 
Marie Aicha
Jamais son prince viendra
Elle a peur de lui
Aicha Marie
Elle n’est plus là, elle n’est plus là

 


 

13/ C’EST NOEL

 
T’es arrivé ce matin
Du 24 Décembre
T’avais l’air d’un chien perdu
L’assistante sociale a posé ton dossier , là
J’avais le cœur brisé
 
Un gamin, un matin, c’est Noël
Dans mes mains son destin qui appelle
Et là-haut dans le ciel
Passe un grand traîneau blanc
Emportant les rêves des enfants
 
Ton histoire, ma mémoire, c’est pareil
Je me revois dans tes yeux
Comme la veille
Et là-haut dans le ciel
Sur le grand écran blanc
Les images de ma vie me reviennent
 
Tu n’as jamais eu
que des rêves déçus
Oui, mais ce soir
Le regard perdu
Vers un monde inconnu
Tu veux y croire
 
Le plus beau des cadeaux de Noël
C’est la main d’un frangin dans la tienne
Et là-haut dans le ciel
Passe un grand oiseau blanc
Délivrant l’océan de ses ailes
 
 
Loin de ses parents
On ne compte plus sur les grands
Oui, mais ce soir
Faut-il faire semblant
Ou rêver vraiment
Jusqu’à y croire
 
Sous ton blouson de petit dur
Y a ton cœur qui bat
Comme un trésor sous son armure
Un petit soldat
 
 
Un gamin, un matin, c’est Noel
Du chagrin au pays des merveilles
Et là-haut dans le ciel
Passe un grand vaisseau blanc
Emportant les rêves des enfants
 
Dès que je t’ai vu
J’ai bien reconnu
La même histoire
D’un gosse des rues
Au bonheur perdu
Et sans espoir
 
Oublie tout, juste un soir
C’est Noël
Je vois déjà un copain qui t’appelle
Allez,…
 
C’est Noël,
C’est Noël, c’est Noël

 



 

14/ ON THE ROAD AGAIN

 

J’ai la nuque qui s’offre éperdue
A la foule insolite
Je soulèverai la fosse
D’où tu sortiras
Calme et chancelante
Avec sur les yeux des reflets doux
 
Je te verrai t’avancer
Comme une statue sans chair
Comme un monstre de sel
Et j’embrasserai la route
Où sont jonchées tes merveilles
Je te verrai t’avancer
 
On the road again
Say the spread I’m grow
Christ is dead alone
Single …
On the road again
 
C’est la fin du jour
Et dans ces mers de glace
J’ai les yeux qui s’ouvrent
Où jaillissent les feux de bengale
Impossible réveil
Quand tu pries l’instant des terres noires
 
Et l’orage impossible
Me chante à l’oreille
Je suis surpris dans mon sommeil
Par les secondes glacées
Des lendemains qu’on se voile
Je suis la terre, je suis la mer, je suis le feu du ciel
 
On the road again
Say the spread I’m grow
Christ is dead alone
Single…
On the road again
Say the spread I’m grow
Christ is dead alone
On the road again, on the road again
 
Say, say, save me
I’m waiting for you my love
I’m waiting love
 
Say, say, save me
I’m waiting for you my love
I’m waiting love
 
I’m waiting for you my love
I’m waiting love
 
Save me
Save me
 
Say, save me my love
Save me my love
Save me my love
 
Rescued me my love
Rescued me now
 

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